Les talons aiguilles n’existeraient pas sans les escarpins, sandales et bottes qu’ils rehaussent.
La chaussure trouve ses origines dans la nuit des temps. Les hommes préhistoriques s’entouraient les pieds de peau de bête afin de se protéger du froid et plus tard les sandales romaines et les spartiates grecques furent les premières chaussures à proprement parler.
On retrouve en Europe, courant du XVIème et du XVIIème siècle, les premières traces d’élévation de la chaussure :
Chopines :
Vraisemblablement inspirées de sandales issues de contrées lointaines (Asie, Chines), elles furent l’expression ultime de l’élégance et d’un statut social élevé des courtisans Vénitiens et plus tard des riches Européennes. Ces chaussures à plates-formes étaient si peu pratiques que pour marcher il fallait se faire aider de serviteurs ou s’aider de cannes. Les hauteurs de talons avoisinaient les 40 cm, certains exemplaires atteignaient les 75 cm.
Le port de la chopine était sans nul doute symbole de statut social, mais il impliquait toutefois une mobilité réduite. L'invention du talon haut, vers la fin du XVIe siècle, permit de remédier à cette situation.
Dès la fin des années 1590, les riches Européens, hommes et femmes, adoptèrent rapidement ce nouveau style de chaussure. Coûteux et peu adaptés au labeur, ces nouveaux talons étaient exclusivement réservés à l'usage des classes supérieures.
Tout au long de l'histoire de la mode occidentale, stature, statut social et sex-appeal ont motivé le port des hauts talons aussi bien pour l’homme que pour la femme et ceci sous des formes diverses et variées. Peu pratiques ou fonctionnels, sobres ou osés, les hauts talons tels que nous les connaissons aujourd'hui sont le résultat d'une évolution complexe qui s'effectua au fil de 500 ans.
Si, pendant des siècles, les talons hauts ont été portés indifféremment par les femmes et par les hommes (pour se grandir, comme les perruques surélevées du "petit" Roi Soleil), en revanche, le talon aiguille a toujours été un apanage féminin, symbole de sensualité et d’érotisme.
Après moultes vicissitudes, le talon haut se déclina sous sa forme « aiguille », au début des années 1950 par des italiens, vu pour la première foi dans un défilé Christian Dior. Dans ces années d’après guerre, il est le symbole du retour à la consommation, de l’émancipation après les années de frustrations.
Porté par les stars d’Hollywood, le talon aiguille s’empara du prêt-à-porter pour ne pas le quitter. Même si les courants féministes des années 1960, l’accusait de transformer la femme en objet sexuel et les médecins d’abîmer les pieds et la colonne vertébrale, le talon aiguille résista et revint en force au début des années 90.
De hauteur variable il peut atteindre des sommets (15 cm et plus) pour devenir à ce moment-là un pur objet fantasmagorique.
L’attrait du talon aiguille se vérifie à tous les coups : il attire le regard de l’homme sur le pied, qui monte ensuite le long de la cheville, de la jambe, puis continue son ascension… Sexy, haut de dix à douze cm, il grandit et allonge la silhouette. Il galbe les fesses, affine la jambe, d’autant plus s’il est prolongé par un bas à couture. Déjà au repos, il attire l’œil. Mais quand il marche, il donne toute son expression à la féminité.

voici quelques photos que j'aime bien
sandra

bonjour, merci pour les photos, je vous fait parvenir, toute les photos que j'ai, il est possible de retrouver les même que la semaine passer, bisous a vous  didier ( caravage 95 )